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Out of the present

Un film de Andrei Ujica
SYNOPSIS

En mai 1991, les cosmonautes soviétiques de la mission Ozon, Anatoli Artsebarski et Sergeï Krikalev sont envoyés sur la station orbitale MIR. Tandis que le commandant revient sur terre à la date fixée, c’est-à-dire cinq mois plus tard, Krikalev, contraint par les circonstances politiques, passe près de dix mois à bord…Parti de l’URSS, il revient en Russie…

Avec Sergueï Krikalev, Anatoli Artsebarski, Alexandre Volkov

Allemagne, France, Russie, 1995, 1h32, DCP version restaurée, Visa : 93442

TÉLÉCHARGEMENT
Dossier de presse Bande-annonce DCP Revue de Presse

SORTIE LE 12 JUILLET 2017

ANDREI UJICĂ

Andrei Ujică, cinéaste né en Roumanie, débute sa carrière cinématographique avec Vidéogrammes d’une révolution, co-réalisé avec Harun Farocki en 1992, très vite reconnu comme un film de référence sur la relation entre le pouvoir politique et les médias à la fin de la Guerre froide.Son deuxième film, Out of the Present (1995), a été comparé à des titres emblématiques de l’histoire du cinéma, tels que 2001 : l’Odyssée de l’espace, de Stanley Kubrick, ou Solaris d’Andrei Tarkovski.L’Autobiographie de Nicolae Ceaușescu (2010), vaste fresque de l’histoire roumaine entre 1965 et 1989, achève sa trilogie sur la fin du communisme. C’est la première fois qu’un film de montage est inclus dans la sélection officielle du Festival de Cannes.

NOTE DU RÉALISATEUR

« Je voulais raconter l’histoire de la mission spatiale de Krikalev en utilisant uniquement des images originales, c’est-à-dire des vidéos enregistrées pendant ce voyage (…)En plus, je voulais avoir deux séquences filmées dans l’espace qui encadrent l’histoire en tant que prologue et épilogue. Ces plans allaient être tournés sous la coordination de Vadim Youssov, en hommage à son travail pour Solaris. Youssov s’est vu ainsi entrer dans l’histoire du cinéma aussi en tant que chef opérateur responsable des premières images purement cinématographiques tournées à jamais dans l’espace – autrement dit, prises à des fins purement artistiques. En octobre 1994, nous avons effectivement réussi à envoyer une caméra 35mm sur la station spatiale Mir, et prendre ces vues (…)J’ai décidé de faire raconter l’histoire du point de vue de l’un des cosmonautes, sans aucun commentaire. Et puis, j’ai utilisé la musique de telle sorte qu’elle soit parfois en dialogue avec celle de 2001 : l’Odyssée de l’espace, de Stanley Kubrick. Ce sont des éléments typiques du cinéma de fiction. Au bout du compte, Out of the Present raconte une histoire vraie par des images documentaires mais qui se sert aussi librement de l’arsenal émotionnel de la fiction. »

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