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PITFALL

(LE PIÈGE)

Un film d'André de Toth
SYNOPSIS

John Forbes, brillant employé d’une compagnie d’assurances, mène une vie paisible avec sa femme et leur fils, jusqu’au jour où il rencontre la déroutante Mona Stevens, au charme glamour et singulier. Après une brève relation, Forbes, rongé par le remords, tombe sous le joug de l’ancien amant de Mona….

Avec Dick Powell, Lizabeth Scott, Jane Wyatt, Raymond Burr

États-Unis, 1948, 1h26

D’après le roman The Pitfall de Jay Dratler

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SORTIE LE 18 SEPTEMBRE 2024

« Aussi banal que cela puisse paraître, Pitfall est remarquable pour sa subtile subversion du genre. Les décors de Los Angeles dégagent une familiarité ennuyeuse. Même le cocktail de la tentation est délibérément terne […]. »

J. Hoberman, The New York Times

“Quatrième borgne de Hollywood”, resté dans lombre de John Ford, Fritz Lang et Raoul Walsh, linclassable André De Toth est, en 1948, déjà bien intégré au système de production local, cinq ans après son départ de Hongrie. Avec Pitfall, son troisième film noir américain, ce cinéaste iconoclaste se permet un pas de côté inattendu sur le sentier ultrabalisé du genre pour proposer un regard neuf sur les mœurs américaines. De fait, si le film respecte en apparence le cahier des charges de lexercice, avec lomniprésence dune ville corruptrice, la présence dun détective privé véreux et les liaisons troubles entre le monde du crime et les honnêtes gens, cest pour mieux en retourner les codes. Ici, le personnage archétypal de la femme fatale par qui le malheur arrive est une bonne fille et non une créature machiavélique, les ruelles sales et nocturnes où se jouent habituellement ces intrigues sont remplacées par des intérieurs domestiques, et les enjeux de la descente aux enfers du héros ne sont ni largent ni le pouvoir, mais la recherche dun bonheur conjugal oublié et lexploration de la dépression du middle man américain daprès-guerre. Comme si Douglas Sirk, le grand peintre en Technicolor du blues de la société dabondance, pointait déjà sous le noir et blanc dAndré De Toth, qui ne filmait que dun œil, pour mieux viser sa cible.

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