Rétrospective en 3 films majeurs du cinéaste oublié Carlo Lizzani, trois grands films politico – sociaux.

Les Films du camélia poursuivent ainsi leur travail de redécouverte et de mise en lumière de réalisateurs méconnus, des films pour la plupart restés inédits en France.

RÉTROSPECTIVE EN 3 FILMS 

SORTIE NATIONALE LE 26 AVRIL 2023

LA CHRONIQUE DES PAUVRES AMANTS

STORIE DI VITA E MALAVITA

SAN BABILA: UN CRIME INUTILE

Italie – 1954 – 1h47 – Visa 20420

Prix international du Festival de Cannes 1954

Avec Anna-Maria Ferrero, Cosetta Greco, Antonella Lualdi

Florence 1925, Mario prend pension dans la Via del Corno chez le forgeron et communiste Maciste. Antifasciste convaincu, ce dernier est confronté aux chemises noires qui sèment peu à peu la terreur dans la ville. C’est dans ce contexte de plus en plus violent que Mario rencontre bientôt Milena…

Italie – 1975 – 2h03

Avec Nicola De Buono, Franca Aldrovandi
Musique : Ennio Morricone

Dans ce poliziottesco milanais, six histoires de femmes s’entrecroisent. Celles-ci appartiennent toutes à un réseau de prostitution régi par de jeunes malfrats lombards reconvertis en proxénètes. S’interrogeant sur leurs destins, ces femmes essaient, à leur manière, de reprendre le contrôle de leurs vies, quitte à risquer le tout pour le tout…

Italie – 1976 – 1h41 – Visa 58867

Avec Daniele Asti, Giuliano Cesareo, Pietro Brambilla, Pietro Giannuso

1975 : les années de plomb. Milan, place San Babila. Un groupe de jeunes néo-fascistes, dont font partie Michele, Franco, Fabrizio et Alfredo, fait régner sa loi, importunant les passants, s’empoignant avec les gauchistes de passage, draguant les filles. Lors d’une journée classique, ce petit groupe d’amis va provoquer une série de drames croissant dans la violence, jusqu’au crime inutile.

Né en 1922 à Rome, Carlo Lizzani travaille avec Roberto Rossellini et Giuseppe de Santis avant de se lancer lui-même dans la réalisation. Résistant communiste, il fera de la seconde guerre mondiale et de l’antifascisme des thèmes récurrents de sa longue carrière (ACHTUNG, BANDITI ! – LE PROCÈS DE VÉRONE etc). Producteur, acteur et critique (il a notamment écrit Le cinéma italien), il fut également directeur de la Mostra de Venise de 1979 à 1982. En 2013, Carlo Lizzani se suicide à l’âge de 91 ans.

Cette rétrospective en trois films majeurs permet de revenir sur l’engagement politique et social de sa filmographie.
Michael Roemer Rétrospective
L’inondation
Le samouraï
BIG GUNS
Anna
Rétrospective FILMS NOIRS DE L’ÂGE D’OR DU CINÉMA MEXICAIN