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San Babila : Un crime inutile

Un film de Carlo Lizzani
SYNOPSIS

A Milan, la place San Babila est devenue le territoire de jeunes néofascistes qui tuent leur ennui et leur dégoût de la société en se livrant à de nombreux méfaits. Le film détaille l’emploi du temps d’un petit groupe de voyous désœuvrés dont la journée va s’achever sur l’odieuse agression d’un couple d’étudiants.

Avec Daniele Asti, Giuliano Cesareo, Pietro Brambilla, Pietro Giannuso

Italie, 1976, 1h41, Visa : 58867

Musique : Ennio Morricone

Interdiction aux moins de 12 ans assortie de l’avertissement suivant : « De nombreuses scènes de violences envers les femmes peuvent choquer un public sensible. »

TÉLÉCHARGEMENT
Photos d'exploitation Photos presse Dossier de presse Revue de presse

À PROPOS

Soucieux de maintenir la pertinence de son regard sur les mutations de la société italienne, Carlo Lizzani change son fusil d’épaule au milieu des années 1970. Après avoir réalisé plusieurs productions commerciales pour Dino De Laurentiis, sans renoncer à une approche politique de ses sujets, il signe coup sur coup Storie di vita e malavita et San Babila : un crime inutile, deux films à l’économie modeste, qu’on peut ranger dans la catégorie des “instant-movies”. […] Il ne fait aucun doute que son projet vise à analyser et dénoncer des sujets brûlants avec sérieux et honnêteté. […] Lizzani et son scénariste Mino Giarda ont l’idée de porter à l’écran un drame survenu à Milan le 25 mai 1975 : l’assassinat d’un jeune homme Via Mascagni, près de la place San Babila, par cinq néofascistes. Le cinéaste souhaite enquêter sur les raisons de ce drame, et dévoile l’existence quotidienne de jeunes néofascistes qui se rassemblent dans un bar de la place San Babila, tolérés par la population et surveillés par la police, qui les emploie parfois comme informateurs et se garde d’intervenir lors des altercations qu’ils déclenchent sur la voie publique.

Point culminant de la carrière de Carlo Lizzani, San Babila : un crime inutile demeure un témoignage ciné­matographique d’une grande acuité pour mieux com­prendre le phénomène néofasciste durant les terribles années de plomb.

Vittoria
TWST – Things We Said Today
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