Alain Tanner Rétrospective
Éloge de la fuite
Une rétrospective articulée autour d’une thématique centrale et inhérente à la filmographie d’Alain Tanner : un éloge de la fuite et du retrait, que dessinent à merveille ces trois films, dans des temps différents, un « cinéma voyagé » cher à ce grand cinéaste.
RÉTROSPECTIVE EN 3 FILMS
TÉLÉCHARGEMENT
AU CINÉMA LE 30 JUIN
VERSIONS RESTAURÉES 4K
Dans la ville blanche
Avec Bruno Ganz, Teresa Madruga, Julia Vonderlin
1982, 1h48, Suisse/Portugal, Visa : 56952
César du meilleur films francophone
Un marin suisse déserte son poste lors d’une escale a Lisbonne. Il aime la ville, il aime Elisa qu’il a laissée en Suisse et tombe amoureux de Rosa, serveuse dans un bar. Il s’installe dans un petit hôtel de la ville et commence alors un lent voyage en lui-même, armé de sa caméra super-huit.
“Eloge de l’errance et de la recherche du lieu où perdre son statut social, vivre libre et humer les rumeurs, se fuir soi-même et rompre les amarres. Un grand film du cinéaste suisse”
Charles, mort ou vif
Avec François Simon, Marcel Robert, Marie-Claire Dufour
1969, 1h48, Suisse, Visa : 56952
Léopard d’or au Festival de Locarno
A l’aube du centième anniversaire de son entreprise, Charles De, brillant homme d’affaires, las de sa vie disparaît dans la nature. Ses seuls complices sont sa fille et un couple qu’il vient de rencontrer. Son fils, fringuant entrepreneur, le fait rechercher par un détective.
“Le premier film d’Alain Tanner, hanté par les utopies de 68. Un des films majeurs du cinéaste”
Le retour d’Afrique
Avec Juliet Berto, François Marthouret, Josee Destoop, Anne Wiazemsky
1973, 1h45, Suisse, Visa : 40488
Deux jeunes Suisses, Vincent et Françoise, sont mariés. Ils aimeraient quitter Genève pour l’Afrique. Justement un de leurs amis vit en Algérie et leur promet du travail. Au moment de partir ils reçoivent un télégramme leur demandant d’annuler leur départ.
“Ode à la parole libérée et aux mots, «ceux qu’on dit aux autres, ceux qu’on dit en silence», le troisième film d’Alain Tanner est habité par la langue d’un poète”