Rétrospective Hal Hartley
THE LONG ISLAND TRILOGY
RÉTROSPECTIVE EN 3 FILMS
TÉLÉCHARGEMENT
SORTIE LE 25 SEPTEMBRE
VERSION RESTAURÉE 2K
The Unbelievable Truth
(L’incroyable vérité) – 1989 – Visa : 81178
Avec Adrienne Shelly, Gary Sauer, Robert John Burke
Josh Hutton, suite à un séjour en prison pour meurtre, retourne dans son village natal. Il rencontre Audry, toute jeune fille avec laquelle il sympathise. Elle lui propose de travailler pour son père qui tient un garage. Excellent mecanicien, il l’embauche, mais il voit d’un mauvais oeil Josh tomber peu a peu sous le charme de sa fille.
Trust Me
(Trust) – 1990 – Visa : 79347
Avec Adrienne Shelly, Martin Donovan, Meritt Nelson
A travers les amours difficiles d’une adolescente rebelle et d’un électronicien violent et cynique, Trust me se veut une comedie grincante sur l’Amérique profonde des classes moyennes.
Simple Men
1992 – Visa : 80896 – Festival de Cannes 1992
Avec Robert John Burke, Bill Sage, Elina Löwensohn
Dennis et Bill McCabe sont deux frères totalement différents: si le premier est un étudiant timide, le second est un petit délinquant qui sort d’une relation compliquée ayant juré sa vengeance sur les femmes après que sa petite amie l’a quitté. Dennis propose à Bill de partir à la recherche de leur père, un révolutionnaire disparu une vingtaine d’années auparavant.
THE LONG ISLAND TRILOGY : LA NAISSANCE D’UN CINÉASTE CULTE
Après ses études cinématographiques à New York, Hal Hartley réalise son premier long métrage The Unbelievable Truth(1989), présenté au Festival de Toronto. En 1990, il signe Trust(Trust Me , sorti en France en 1992), son deuxième long métrage, primé dans de nombreux festivals internationaux, suivi en 1992 de Simple Men, qui est présenté en compétition officielle à Cannes.
Ces trois films constituent THE LONG ISLAND TROLOGYet marquent l’émergence d’un nouveau cinéma indépendant et la naissance d’un réalisateur américain des plus singuliers qui acquiert rapidement le statut d’un cinéaste culte, livrant des films hors norme et à contre courant du paysage cinématographique américain, loin de ses canons traditionnels. Dès son premier film, Hal Hartley devient un véritable phénomène, encensé par la critique et très bien accueilli par le public.Un ton unique, percutant et décalé imprègne ces films qui saisissent par leur originalité. Le cinéma d’Hal Hartley, profondément américain, est influencé par le cinéma européen, s’inspirant notamment de la liberté de ton des œuvres de la Nouvelle Vague française.L’ensemble de ces trois films forme un univers cohérent, dont les héros sont issus de la working class américaine, et dont un esprit de troupe s’en dégage: ses acteurs fétiches reviennent de film en film, tels Martin Donovan, Adrienne Shelly, Robert Burke, ou encore Elina Löwensohn.
THE LONG ISLAND TRILOGY ou la naissance d’un nouveau cinéma américain avec sa ligne claire et ses cadrages obliques, son sens de la répartie vigoureuse et du dialogue, souvent de sourds, sa poétique du décalage et de la répétition, son humour pince-sans-rire et son burlesque à froid, ses chorégraphies d’outsiders, de parias et d’exilés intérieurs.Hal Hartley parle alors comme personne d’amour, de sexe, de religion, de famille, et du monde dans lequel nous vivons.
Hal Hartley est un réalisateur américain dont la place et la trajectoire au sein du cinéma contemporain sont uniques.Uniques par leur style, leur force et leur originalité. Uniques, car il aura marqué toute une génération de cinéphiles durant les années 90 avant de s’engager dans une voie toujours plus indépendante et à contre-courant de son époque, au risque de disparaître du système. Aujourd’hui plus farouchement indépendant que jamais, Hartley écrit, finance, réalise et distribue des œuvres toujours plus exigeantes et qui ne ressemblent à aucune autre.
« Une voix essentielle dans le cinéma américain »_Austin
« Hal Hartley donne raison de croire à la complexité de la vie et à l’avenir du cinéma »_Time Magazine
« L’un des cinéastes américain le plus créatif et le plus authentique »_New York Times
« Hal Hartley est un cinéaste qui apparaît en Amérique seulement une ou deux fois par génération »_The Guardian