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La Chronique des pauvres amants

Cronache di poveri amanti

Un film de Carlo Lizzani
SYNOPSIS

Pour se rapprocher de sa fiancée, Bianca, Mario prend pension dans la Via del Corno chez le forgeron Maciste. Ayant refusé de verser de l’argent aux fascistes, Alfredo l’épicier est battu et envoyé à l’hôpital. Antifasciste notoire, Maciste est abattu et son ami Ugo arrêté. Mario tombe amoureux de la jeune épicière, Milena et rompt avec Bianca. L’idylle de Milena et Mario reste très pure et Alfredo qui a deviné leur amour, conseille à sa jeune femme de refaire sa vie lorsqu’il ne sera plus ; ce qui ne tarde guère. Mais Mario, qui milite dans les rangs rouges est emprisonné à son tour. Ce n’est qu’après s’être évadé qu’il pourra enfin rejoindre, en France, Milena.

Avec Marcello Mastroianni, Antonella Lualdi, Cosette Greco, Anna Maria Ferrero

Italie, 1954, 1h47

Prix International ex-æquo au Festival de Cannes 1954

TÉLÉCHARGEMENT
Photos d'exploitation Photos presse Dossier de presse Revue de presse

À PROPOS

Ce nouveau projet s’inscrit dans une démarche histo­rienne initiée par Lizzani dès son premier long métrage Achtung ! Banditi ! consacré à la résistance. Le cinéaste imagine un vaste ensemble de films consacré aux pé­riodes-clés de l’Italie du XX siècle, à commencer par l’émergence du fascisme, la Seconde Guerre mondiale et l’immédiat après-guerre. La Chronique des pauvres amants revient ainsi sur les premières luttes antifas­cistes, après la marche sur Rome en 1922 et avant l’ac­cession au pouvoir dictatorial par Mussolini en 1925. Par son ampleur et le soin apporté à la reconstitution historique, le film marque une étape importante dans la carrière de Lizzani. Le cinéaste s’affranchit partiel­lement de l’enseignement néoréaliste de ses maîtres Rossellini et De Santis et opte pour une approche ou­vertement romanesque et psychologique. Lizzani met en scène un récit choral aux multiples personnages ré­sidant dans une rue populaire de Florence. Le destin de chacun sera chamboulé par les menaces d’extorsion, les passages à tabac et les expéditions punitives per­pétrées par les fascistes.

Présenté en compétition au Festival de Cannes en 1954, La Chronique des pauvres amants y obtient un prix ex-aequo et un beau succès critique mais déclenche la colère du gouvernement italien qui l’assimile à une œuvre communiste. Si le film sort normalement en Italie, il se voit interdit d’exploitation commerciale à l’étranger. Ce n’est que trois ans plus tard que le film pourra être distribué en France et dans quelques autres pays, dont l’Union Soviétique.

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